LA PRISE EN CHARGE HOLISTIQUE DU CANCER

LA PRISE EN CHARGE HOLISTIQUE DU CANCER

Lorsqu’on apprend que l’on a un cancer, on entre dans un protocole de soins qui va nous donner le maximum de chances de vivre encore très longtemps. Le but est de parvenir à entrer en rémission de ce cancer, et peut-être même à être déclaré guéri.

Même dans le cas où le cancer est déjà métastasé, où l’on propose donc des traitements palliatifs, et non pas curatifs, l’espérance de vie peut largement dépasser les pronostics, qui ne sont que des moyennes, et les résultats obtenus peuvent dépasser toutes les espérances. Chaque cas est unique, et la prise en charge holistique du cancer permet de se donner le maximum de chances de bien réagir au traitement, de le rendre plus efficace sur un organisme plus fort pour le supporter, avec à la clé une meilleure efficacité des thérapies appliquées par l’oncologue.

Pour se donner le maximum de chances il est indispensable d’adopter une bonne hygiène de vie, et pour cela il faut maîtriser un maximum de paramètres ; la prise en charge holistique du cancer considère l’individu dans son ensemble, sa globalité, avec ses particularités, et elle va donc comporter :

– Des MODIFICATIONS DIETETIQUES, car l’alimentation joue un rôle essentiel ; adopter une alimentation saine, pauvre en sucres, riche en nutriments protecteurs, anti-oxydants et anti-inflammatoires, et riches en légumes de préférence de culture biologiques, aura un impact extrêmement important sur l’évolution de la maladie.

Le sucre sous toutes ses formes nourrit les cellules cancéreuses qui en ont besoin pour se multiplier, il fait partie en priorité des aliments à supprimer au maximum.

30 % des facteurs de cancer sont liés à l’alimentation contre seulement 15 % dus à l’hérédité, on le constate en établissant des statistiques par pays.

Dans certains cas, une alimentation cétogène pourra être envisagée, mais celle-ci demande à être encadrée par un praticien parfaitement formé à ses particularités.

–  La PRISE DE SUBSTANCES NATURELLES adaptées (comme par exemple des oligo-éléments, des vitamines, des anti-oxydants) visent à renforcer l’organisme, son système immunitaire, élaborer un bouclier antiasthénique afin que l’organisme ainsi renforcé combatte mieux la maladie, que les effets indésirables de la chimiothérapie soient atténués, et que celle-ci donne les meilleurs résultats possibles. Cela permet aussi, ci-besoin, d’augmenter les doses de chimiothérapie parce que l’organisme parviendra à les supporter.

–    La pratique d’une ACTIVITE PHYSIQUE quotidienne autant que possible, est à adapter en fonction de son état. On fait du sport en fonction de sa forme physique, en évitant l’excès, et on essaie au moins de marcher régulièrement. Elle a un impact réel sur les taux de rémissions.

–   Un SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE ET EMOTIONNEL, d’une part parce que le cancer peut entraîner un effondrement du moral, et aussi parce que le cancer peut avoir une composante psycho-émotionnelle importante (on remarque souvent que le cancer se déclare après qu’on ait vécu un stress intense ou un événement particulièrement douloureux). On peut choisir par exemple la pratique du yoga, la méditation, la cohérence cardiaque, la sophrologie, le taï-chi, associer plusieurs pratiques …

–     L’ENVIE DE VIVRE a un impact considérable sur le traitement du cancer, et croire en sa guérison est absolument nécessaire.

Avoir envie de continuer à profiter de la vie, avoir des projets d’avenir, avec des descriptions précises de ce que  l’on souhaite réaliser au cours des mois et des années à venir permet de garder un mental positif qui a un impact considérable sur le développement des cellules et la guérison, ce sont des représentations sur lequel le cerveau « s’appuie ».

–  Le RIRE a un tel impact sur la santé et la guérison qu’il était utilisé par le docteur Hunter Adams aux Etats Unis pour guérir ses patients (voir le film « Docteur Patch » avec Robbin Williams). Ce médecin estimait « qu’il convient autant de soigner par l’amour, le soutien et l’humour que par la médecine conventionnelle ».

Parler de son cancer, être entouré par des proches fait partie aussi des aides à la guérison, par le SOUTIEN et l’AMOUR.

Avec tout cela, nous disposons d’un arsenal de thérapies complémentaires qui mettent leurs actions en synergie pour obtenir le maximum d’efficacité du traitement et maximiser les chances de guérison.

Même si la chimiothérapie n’a pas été efficace, tant que l’on n’est pas abattu, résigné, mais que l’on conserve le désir de vivre, l’espérance de vie peut dépasser toutes les statistiques.

 

Note : L’envie de publier cet article est venue à la lecture du roman de Michel Rolion, « l’homme qui voulait mourir vivant », dans lequel j’ai retrouvé toutes les thérapies complémentaires que je connaissais et qui ont un réel impact sur le traitement du cancer, associées au traitement oncologique. Pour que chacun puisse en prendre connaissance et en bénéficier.